lunes, enero 22, 2007

Cumpleaños de Mai, dernière soirée dans mon piso

Après une journée fort sympathique mais épuisante à Cordoue, quelle joie d'arriver dans un appart où le repas a été préparé! Maï, ma coloc japonaise fête ses 21 ans et pour l'occasion elle a invité plein de gens (dont pas mal de japonais) et préparé des sushis!
Théo et moi nous joignons au repas. C'est la première fois que je goute aux sushis et je dois dire qu'ils sont délicieux!

Maï est enchantée de sa soirée et des petits cris de joie japonais résonnent tout au long de la soirée.

A gauche voici Barbie japonaise et à droite Maï tout sourire:



Voici deux autres japonaises très sympas. Honte sur moi mais je ne me souviens plus de leur prénom...




De gauche à droite: Maï, David un espagnol (Marion c'est lui son tsunami!!!), François et Olivier les français:



Après une session chansons: japonaises, espagnoles et françaises, voici la session danse dont les voisins se souviendront je pense!


Danse japonaise:




Danse du pollo (poulet) avec Marie, Laura et David:



Danse française: François, Olivier et Marie



De gauche à droite: Laura ma future coloc espagnole, Céline ma future coloc Lilloise et Marie la bretonne, c'est sa chambre que je vais prendre:







Mes deux futures colocs: Laura l'espagnole et Céline:

Au début de la soirée, nous sommes 2 français (Théo et moi) au milieu de japonais, américains et espagnols. Du coup, Théo se sent un peu perdu et ressort tous ses vieux souvenirs d'anglais pour pouvoir communiquer.

Théo:

domingo, enero 21, 2007

Córdoba et la visite de Simone


Les visites continues ! Après Marion qui avait prolongée son séjour à Grenade, voilà Simone de la Croix-rousse qui débarque. Aéroport de Grenade, Marion embarque pour rejoindre Napoli et une heure après Théo arrive.
Le soir même je lui fais découvrir les joies des tapas et le concept le séduit… comment peut-il en être autrement !

Entre deux cours je rejoins Théo au mirador San Nicolas pour manger au soleil. Théo a découvert le quartier de l’Albaycin et il s’y sent chez lui, comme à la croix-rousse !
Heureuse coïncidence, deux autres croix-roussiens sont en voyage à Grenade, décidément ils sont partout ces gens de la colline ! Du coup, pendant que je fais quelques apparitions en cours Théo visite l’Albaycin avec eux et le soir je les rejoins pour boire des coups.
Tout comme Marion, Théo trouve la ville sympathique et agréable à vivre et moi ça me fait plaisir de leur faire découvrir Granada, ma ville d’adoption !



Córdoba

Après un réveil difficile (la faute aux tapas de la veille), nous partons visiter Cordoue, autrefois capitale du vaste empire musulman.
Pendant 3 siècles, les peuples juifs, musulmans et catholiques ont vécus en harmonie et comme toujours les influences culturelles apportées par ces 3 cultures sont encore bien visibles dans la ville.







perdus dans Cordoue, on fait le tour des inombrables églises de la ville.




La plaza mayor, ce n'est pas celle de Madrid mais elle est zoulie aussi! :




Arrêt bocadillo jamon y tomate dans un petit bar typique perdu dans un quartier aux ruelles tortueuses:




Une fois le ventre plein nous allons visiter la Mezquita, LE monument de Cordoue, la seule grande mosquée conservée en Espagne et l'une des plus grandes du monde.


300 ans après la reconquête de Cordoue et malgré les protestations des cordouans, Charles Quint (encore lui !) donna son accord pour détruire la partie centrale de la mosquée afin d’ériger la chapelle et d'y construire la cathédrale. Quand il vint à Cordoue il regretta cette décision : « Si j’avais su ce que vous aviez là, je n’aurais pas permis que l’on y touche, vous avez détruit ce qui est unique au monde ! »


Effectivement, la mezquita est quelque chose d'impressionnant, elle est à l'image de l'histoire de Cordoue et de toute l'Andalousie. A la fois mosquée et cathédrale, les influences artistiques gothiques, renaissance, baroque et art musulman cohabitent dans un même lieu. A chaque détour d'une colonne on découvre une période différente de l'histoire de l'art.



L'extérieur de la Mezquita:






La Cathédrale-Mezquita vue du patio de las naranjas, lieu des ablutions au temps des musulmans:



Le minaret devenu clocher après le passage des catholiques:








L'intérieur:





Sensation d'infinité avec la forêt de colonnes:




Balade dans la judería, l'ancien quartier juif:




l'Alcázar de los Reyes Cristianos et ses jardins:








Déjà que je ne suis pas bien grande mais là je me sens vraiment petite!






Los reyes Católicos:


Ronda -post commun avec Marion-


On the road again! Nous profitons une fois de plus du char d’assaut de Maé pour nous balader un peu dans la région, et en particulier pour aller dans un village un peu particulier, Ronda, à environ 2h de route de Grenade. Un peu plus qu'un village, en fait, plutôt une petite ville dont la particularité est d'être construite en partie sur un piton rocheux qui domine toute la région.





L'une des curiosités du lieu est le pont reliant les 2 parties de Ronda surplombant un vertigineux ravin.
Les franquistes avaient pour sympathique habitude de jeter leurs opposants au fond, pratique, n'est-ce pas ? L'architecte du pont aurait lui aussi péri de la sorte : en voulant inspecter l'avancement des travaux il se serait penché un peu trop, malheureusement pour lui son chapeau s'envola et il tomba en essayant de le récupérer !




Cela dit Ronda est une petite ville typique de l'Andalousie, aux maisons blanchies à la chaux et aux balcons en fer forgé. L'endroit est paraît-il assez touristique, nous avons en effet croisé un certain nombre d'étrangers, mais nous, nous avons trouvé le bon plan en logeant dans une petite pension à des prix imbattables !


Nous reprenons la route le lendemain après avoir acheté de quoi pique-niquer au Mercadonna du coin. Là encore, nous traversons des paysages magnifiques, où les cols désertiques succèdent aux grandes plantations d'oliviers avec des petits villages blancs plantés au milieu. Après une pause à un point de vue dominé par une grande statue d'un garde forestier (j'ignorais que le personnage du garde forestier était une idole locale ?! :), nous traversons El Burgo, théâtre de nos aventures indépendantistes.



On se rend compte de ce que doit être la chaleur estivale, écrasante, meurtrière, en voyant la végétation profiter de ce doux mois de janvier pour fleurir et bourgeonner. Hé oui ! C'est le printemps !




Mais y a -t-il seulement eu un hiver ? Peut-être n'est-il pas encore tombé ? Alors tous ces bourgeons vont mourir ? Nous débattons tandis que Maé se concentre sur les virages, s'arrête demander notre chemin à une vieille femme ravie de nous aider ou s'étonne sur la couleur de la terre rouge. Le soleil tape à travers les vitres, nous pourrions continuer ainsi encore pendant des jours !



Hors des sentiers battus




Mais il est temps de rentrer à Grenade. Encore un accident sur la route, encore des bouchons. Nous patientons donc pendant plus d'une heure, fenêtre ouverte (ba voui la vitre arrière est désormais cassée). Mais pas de panique ! Cette fois Marion a son ordinateur avec des épisodes de Friends et il reste même un peu du picnic de midi, héhé :)!



Révélation

La suite de notre investissement au sein du MIAM a tardé à être dévoilée... Il s'avèrerait que toute cette histoire soit un coup monté, une simple mise en scène pour masquer le fait que nous avions tout simplement oublié les clefs à l'intèrieur de la voiture. Un peu bête comme histoire, surtout que nous étions parties pour une petite rando picnic. Du coup nous avons picniqué sagement près de la voiture en réfléchissant comment nous pourrions casser la vitre de la voiture pour récupérer les clefs tout en donnant un peu d'humour à cette histoire.

domingo, enero 14, 2007

¡MIAM! -post commun avec Marion-

Perdues dans une petit village aux alentours de Ronda à l'heure du déjeuner, nous nous sommes mises à l'heure andalouse avec des toasts au Jamon et à la tomate dans un petit bar typique. Jambons au plafond, forte odeur de graillon, toasts délicieux, huile d'olive goûtue, nous voilà bel et bien au coeur de l'Andalousie ! Nous savourions tranquillement ce petit déjeuner traditionnel lorsque un ancien du village, interpellé par notre langage, qu'il prit pour le dialecte très spécifique d'El Burgo, s'approcha furtivement de notre table. Il nous lança alors très discrètement un "miam" sans cesser de regarder autour de lui d'un air méfiant. La bouche pleine, enchantées par notre découverte culinaire, nous lançâmes naïvement en coeur un "miam miam" en réponse au sien. Voilà comment, sur un malentendu linguistique, en répondant à un nom de code ultra secret, nous adhérâmes au MIAM, le Mouvement Indépendantiste pour une Andalousie Marxiste. Nous fîmes ainsi connaissance avec San Miguel Jamon Olivas, le leader du MIAM, qui nous confia une mission sans nous laisser le temps de s'expliquer sur cette méprise, puis disparut dans un champ d'oliviers.

Le Q.G du MIAM


Interloquées par la tournure que prenait notre voyage touristique, nous prîmes le temps de nous concerter. Finalement, alléchées par la récompense, nous décidâmes de remplir la mission. Le barman nous expliqua les objectifs du parti et les enjeux de notre participation. Il s'agissait en fait d'un conflit interne du MIAM, opposant San Miguel Jamon Olivas, d'El Burgo, chef historique du parti, à José Los Angeles de Las Vegas, un tout jeune leader aux idées modernistes. Ce qu'il faut savoir, c'est que la production d'olives et de jambon, souvent sur un mode traditionnel, constitue une part importante de l'économie andalouse. Or, José Los Angeles, était parti étudier aux States et revenu au pays depuis peu, bouleversait l'ordre bien établi avec ses propositions novatrices. Il voulait en effet exporter une partie de la production d'huile d'olive aux Etats-Unis, délocaliser la production vers Ronda, à 50 km à l'ouest d'El Burgo, où les immigrés de Cordoue travaillaient pour une bouchée de pain, et élever les cochons pour en faire des renifleurs de truffes afin de les exporter dans le Sud-Ouest de la France. Il était évident pour nous, comme pour les villageois d'El Burgo, que cette recherche de profit ne correspondait plus aux idées fondatrices du MIAM. De plus, une telle délocalisation mettrait au chômage tous les anciens du village, pourtant producteurs d'olives de génération en génération. Il était également invraisemblable que des américains puissent apprécier une huile aussi raffinée, et franchement, un cochon andalou est bien plus utile sur un toast qu'à renifler des champignons en France !

Comprenant ainsi les conséquences de l'ascension de José Los Angeles au sein du MIAM, nous acceptâmes de l'effrayer afin d'empêcher sa candidature à la tête du parti.

Préparation combat!






Notre mission:

Mission achevée...

... par peur des représailles, il faut se cacher dans le maquis.

Voici notre récompense pour avoir rempli à bien cette dangereuse mission !



Même si nous nous sentions concernées, il nous fallu quitter le parti car notre participation ne pouvait être qu'éphémère. Comment 2 étudiantes même pas andalouses pouvaient-elles épouser cette cause ? Et notre méconnaissance des traditions locales commençait à nous trahir ! Nous partîmes donc, après un dernier salut à San Miguel Jamon Olivas, qui avait rejoint ses terres après nous avoir chaleureusement remercié ..