lunes, octubre 02, 2006

Week-end à Cabo de Gata







Après avoir attendu plus de 3h en vain à la fac avec ma coloc pour nous inscrire vendredi, il nous a semblé bon d'oublier notre échec en partant à la mer. Quoi de mieux qu'un week-end à la mer pour décompresser, sortir un peu de la ville avant de reprendre les cours!?! Eh oui, les cours commencent le 3 octobre, c'est à dire demain et je ne suis toujours pas inscrite... Donc ce matin, après avoir pris mon petit ticket comme à la boucherie, j'ai de nouveau attendu plus de 3h à la fac. Une fois de plus, les portes du bureau des relations internationales se sont fermées devant nous. Il était 14h et ici la sieste c'est sacrée! J'aurai quand même appris que les tickets ne sont pas à usage unique et que si j'avais conservé le mien au lieu d'en reprendre un autre j'aurai fini mon inscription depuis longtemps.



Bref, revenons à Cabo de Gata... Nous sommes donc parties, Monica (ma coloc polonaise), Emilie (la 2ième Erasmus de Lyon 2) et moi à la plage. Et quelle plage! Cabo de Gata est un parc naturel, où les plages sont totalement vierges et les maisons de terre blanchies à la chaux. Les habitations sont très rares car le relief n'y est pas propice. C'est un lieu où la nature à repris ses droits, entre mer et montagne. Comme à chaque fois en Andalousie, les décors surprennent. Il est difficile de les trouver immédiatement jolis bien qu'à première vue on ressente quelque chose de spécial. Nous n'avons pas pu découvrir les paysages lors de notre arrivée car il faisait déjà nuit mais la surprise à été d'autant plus grande quand nous nous sommes réveillées le lendemain matin sur la plage. Il est normalement interdit de faire du camping sauvage sur les plages, mais l'été les gens construisent des sortes de cabanes avc une base en pierre et des murs faits de branches et comme ces habitations ne sont pas des tentes, cela n'est pas considéré comme du camping sauvage. Nous avons donc choisi les restes de l'une d'elles pour établir notre campement, à l'hombre sous les eucalyptus. La végétation là-bas est égalementparticulière. On y trouve des eucalyptus bordant directement la plage, des palmiers, des bougainvilliers mais aussi des plantes mexicaines introduites après le XVIième comme les figuiers de barbarie, les agaves... des champs de cactus. Les paysages semblent de prime à bord assez hostils car ils sont très secs, pelés et les montagnes (je ne pensais qu'il y en avait autant en Andalousie) très torturées. Pour aller à Cabo de Gata qui se situe à 2h de Grenade nous avons pris les routes de l'intérieur et là encore les paysages sont étonnants. Bien sur il y a des champs d'olivier, puis des montagnes avec des forêts de conifères et enfin un désert de rocaille, un mini colorado. La roche adopte des couleurs incroyables, passant de l'ocre au rouge, du marron au blanc, du gris au violet foncé. C'est d'ailleurs dans ce colorado miniature (toute fois impressionnant) que certains westerns sont tournés.

Voilà la plage déserte au petit matin:



La fin de nuit sur la plage afin de profiter des premiers rayons de soleil:




Notre campement avec au loin la guitare et le djembé qui ont accompagné nos soirées insolites sur la plage:



Au loin dans la crique, la plage San pedro. Cette plage n’est accessible qu’après une bonne heure de marche et se sont dans ces lieux reculés qu’une communauté hippie a décidée de s’installer. Les hippies du coin ont réaménagés les ruines du château et les restes des anciennes maisons de pêcheurs ou comme souvent en Andalousie se sont construits des maisons-grotte. Ils vivent ici toute l’année, dénudés ou habillés car la température au bord de la mer dans cette région est quasiment constamment à 20 degrés. Ils ont l’eau potable grâce à une source et certain l’électricité grâce aux panneaux solaires.




Voilà notre week-end à Cabo de Gata : dormir sur la plage, vivre 2 jours en maillot de bain, sentir le soleil sur la peau, faire un plongeon quand il fait trop chaud, prendre des coups de soleil et parler des heures le soir en espagnol de nos pays respectifs, des coutumes, des traditions et de leur histoire…




Le capo de Gata est en fait un cap, c'est celui que l'on peut apercevoir au fond sur la photo.

2 Comments:

Anonymous Anónimo said...

ça fait très sauvage, beaucoup plus que du coté de chez moi où c kan mm trop touristique .. J'aime bien ces paysages.Je vois que tu t'es décidée à raconter ta vie sur ton blog :)

jueves, 05 octubre, 2006  
Blogger marie mad said...

Nous constatons que tout se passe bien pour toi en Espagne. Tant mieux. Bravo, tes photos sont très belles et tes commentaires très intéressants. Papy et Mamie sont heureux d'avoir ainsi de tes nouvelles. Continue !

martes, 14 noviembre, 2006  

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